Si la notion de créolisation a déjà été mobilisée dans les pratiques curatoriales (Martin 1989 ; Enwezor 2003), la manière dont elle est aujourd’hui revendiquée, mise en oeuvre, rejetée ou ignorée par une jeune génération d’artistes et de designers est en revanche moins bien connue. Prenant acte de cette lacune de la théorie de l’art et du design francophone, cette journée d’étude propose de réfléchir à la façon dont la notion de créolisation dans toute sa richesse épistémologique, linguistique, politique et culturelle (Chivallon 2013) irrigue ou pas les pratiques contemporaines en art et en design et si, en retour, elle est peut nous aider à penser comment aujourd’hui la création peut affecter les sociétés et communautés ayant entamé un processus de décolonisation de leurs savoirs et pratiques.
Cette journée d’étude est organisée par la Plateforme « art, design et société, (Francesca Cozzolino, Arnaud Dubois et Sophie Krier) d’EnsadLab (laboratoire de l’École des Arts Décoratifs – Université Paris, Sciences et Lettres, PSL) avec le soutien de la Chaire arts& sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD-PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.
Si la notion de créolisation a déjà été mobilisée dans les pratiques curatoriales (Martin 1989 ; Enwezor 2003), la manière dont elle est aujourd’hui revendiquée, mise en oeuvre, rejetée ou ignorée par une jeune génération d’artistes et de designers est en revanche moins bien connue. Prenant acte de cette lacune de la théorie de l’art et du design francophone, cette journée d’étude propose de réfléchir à la façon dont la notion de créolisation dans toute sa richesse épistémologique, linguistique, politique et culturelle (Chivallon 2013) irrigue ou pas les pratiques contemporaines en art et en design et si, en retour, elle est peut nous aider à penser comment aujourd’hui la création peut affecter les sociétés et communautés ayant entamé un processus de décolonisation de leurs savoirs et pratiques.
Cette journée d’étude est organisée par la Plateforme « art, design et société, (Francesca Cozzolino, Arnaud Dubois et Sophie Krier) d’EnsadLab (laboratoire de l’École des Arts Décoratifs – Université Paris, Sciences et Lettres, PSL) avec le soutien de la Chaire arts& sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD-PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.